
vendredi 22 mai 2009
lundi 18 mai 2009
dimanche 17 mai 2009
ZAC OCEAN : LE CALVAIRE DES RIVERAINS


Depuis plusieurs années, les riverains, d’abord sous l’ère Victoria et maintenant depuis 14 mois sous le mandat de Gilbert Annette, vivent un véritable cauchemar. Murs lépreux, immeubles abandonnés, terrains vagues, habitations délabrées, vastes espaces poussiéreux par temps sec, boueux lorsqu’il pleut, zones envahies de hautes herbes, saletés, dépôts sauvages, détritus partout, égouts fétides, rats, nuisances olfactives, le
s murs étant transformés en urinoirs, sonores avec des voitures qui sta
tionnent n’importe où, mais aussi avec des manèges, des attractions populaires et de plus en plus de délinquance avec son lot de trafics et d’agressions, voilà ce que connaissent les habitants notamment rue des Limites et rue de l’Est.
Depuis des années les riverains écrivent aux maires successifs mais rien n’y fait. Dernièrement la mairie a envoyé des équipes pour « nettoyer » un des espaces « libérés » par les destructions et envahis par la végétation et les ordures. Hélas, les agents de la Ville ont passé des engins, ont arrachés les plants de brèdes mourongu
es et les papayers dont se servaient les habitants du
quartier pour faire la cuisine mais ils se sont contentés de retourner la terre sans la dépolluer, la retourner telle quelle avec les débris de verres, de plastic et les divers déchets.
J’ai rencontré certains de ces riverains et décidé de leur venir en aide car, je l’ai déjà écrit (ici), ce quartier déshérité risque de rester pendant plusieurs années dans cet état, les prochaines élections municipales n'ayant pas lieu avant cinq ans.


Depuis des années les riverains écrivent aux maires successifs mais rien n’y fait. Dernièrement la mairie a envoyé des équipes pour « nettoyer » un des espaces « libérés » par les destructions et envahis par la végétation et les ordures. Hélas, les agents de la Ville ont passé des engins, ont arrachés les plants de brèdes mourongu


J’ai rencontré certains de ces riverains et décidé de leur venir en aide car, je l’ai déjà écrit (ici), ce quartier déshérité risque de rester pendant plusieurs années dans cet état, les prochaines élections municipales n'ayant pas lieu avant cinq ans.

dimanche 22 mars 2009
Debout dans la lumière (Alain Lorraine)

Mon vie la toujours été noir
Mon peau la toujours été noir
Mais mi veux mort dans mon case
Gros blanc la venu ce matin
La di à moin quitt’ son terrain
La di à moin prend mon chemin
La crie à moin fait mon paquet
Mon vie la toujours été noir
Mais ma mort dan mon case
Grand blanc zordi y dit ça
Mais lu la du oublié
Quand sous gros soleil mi travaillais
Quand sous gros chagrin mi charroyais
Pour donne la graisse son gros ventre
Mon vie la toujours été noir
Mais ma mort dans mon case
Gros blanc la fait ventard
La traite à moin bâtard
La traite à moin z’esclave
La brûle dehors mon case
La tire gendarme dans jeep
Mon peau la toujours été noir
Ma vie la toujours été noir
Mais ma mort dans mon case
Na point si longtemps
Gros blanc la pêche mon manman
Gros blanc la pêche mon papa
Un corde dan’cou zoiseau
Dan’ grand ravine l’Afrique
Coméla mi fin’ vie’
Mon tête y commence tourné
Ame purgatoire y tombe dans la mer
Mon âme y monte dans les airs
Gran’ condamné la chappé
Simandef y rode pas loin
Créole lé malheureux
Chien gendarme y commence aboyer.
Mi fini être vieux
Mais mi jure à té mon enfant
Ce soir ma lève debout
Ma lève debout dans la lumière
Ma lève debout sous la colère
Mon vie la toujours été noir
Mon peau la toujours été noir
Mais ma vive dans mon case.
samedi 14 mars 2009
COSPAR
samedi 14 février 2009
Eric « Magamootoutou »? A la niche (fiscale) !
Eric Magamootoo prétend faire la leçon aux syndicats de salariés : apprenant la mise en place d’un collec
tif intersyndical et politique contre la vie chère, à l’instar de ce qui se passe aux Antilles, le Président de la Chambre de Commerce se répand dans les médias pour dénoncer cette initiative : "ce n’est pas dans la rue que l’on règle les problèmes". C’est pourtant le même Magamootoo qui paradait avec le gratin du patronat local devant la Préfecture en octobre dernier pour exiger le maintien de la défiscalisation et pour rejeter les conclusions des rapports officiels qui assimilent certains dispositifs de défiscalisation outremer à des « niches fiscales ». Ce qui vaut désormais au Président de la CCIR, le surnom moqueur de « Magamootoutou »
. La photo des ces étranges manifestants parue dans la presse a au moins eu un mérite, elle a fait rire toute La Réunion, et effectivement voir MM. Magamootoo, Caillé et Cérisola s’époumoner à crier « Tous ensemble ! Tous ensemble ! », était un spectacle plutôt comique.
Mais le fait que M. Magamootoo soit le Président de la CCIR ne l’autorise pas à se faire le porte voix officieux du patronat et notamment du MEDEF.....sauf à vouloir à tout prix mériter son surnom.


Mais le fait que M. Magamootoo soit le Président de la CCIR ne l’autorise pas à se faire le porte voix officieux du patronat et notamment du MEDEF.....sauf à vouloir à tout prix mériter son surnom.
samedi 7 février 2009
Magamootoo sur Radio Festival : j'y ai rien compris!

Interview vendredi matin (6 février) de Eric Magamootoo sur Radio Festival. Le journaliste, un Jean-Pierre Germain en grande forme, veut connaître l'avis du Président de la CCIR sur les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy la veille. J'ai eu beau écouté attentivement la réponse du Président de la Chambre Consulaire, je n'ai rien compris : c'était un pur chef d'oeuvre de langue de bois où tout le talent du personnage consistait à parler pour surtout ne rien dire! Notamment lorsque Jean-Pierre Germain lui demandait ce qu'il pensait de la suppression de la taxe profesionnelle, Magamootoo se perdait dans une suite de phrases dépourvues de signification. En gros, on comprenait quand même qu'il approuvait les mesures annoncées par le Président de la République mais avec ce curieux sentiment que, soit il n'avait pas réellement suivi l'interview du Président, soit il n'en avait pas retenu grand chose. Car il est surprenant que sur la supression de la TP par exemple, il n'ait rien trouvé à dire dans la mesure où celle-ci permet le financment de la Chambre dont il est le Président...Selon Bercy, les chambres consulaires récupèrent 1 milliard d'euros et les collectivités 22 milliards d'euros. C'est d'ailleurs pourquoi Jacques Pelissard, maire UMP de Lons-le-Saunier et président de l'Association des maires de France a réagi rapidement : "Il est impératif de trouver une recette de substitution qui respecte notre autonomie fiscale". Interrogé sur d'éventuelles compensations, le président de la République avait évoqué "des possibilités autour de la taxe carbone". "Insuffisant, répond Jacques Pelissard. On ne trouvera pas un substitut sans une réforme d'ensemble et le maintien d'un lien fiscal avec le territoire." Voir Le Monde
Et bien, le Président de la CCIR, lui, il est satisfait, il ne pose pas la question de savoir comment son institution va faire si elle perd cette manne financière.
Alors, une ou deux questions se posent : le Président Magamootoo avait-il réellement écouté l'interview du Président de la République? Si, oui, avait-il tout compris?
lundi 26 janvier 2009
vendredi 16 janvier 2009
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